Après deux belles années à Mayotte au bord de l'Océan Indien, nous voici tout près de l'Océan Atlantique, en Saintonge où de nouvelles aventures se préparent… Nous vous invitons à les découvrir, à les partager avec nous et à les embellir de vos regards et commentaires…
mardi 31 décembre 2013
lundi 30 décembre 2013
Guadeloupe (2) : de Port-Louis à Pointe-Noire
Le cimetière de Morne-À-L'Eau
Au détour d'un virage sur la RN 6
se dresse soudain ce tableau impressionnant :
un immense jeu de dames
avec ses tombes-chapelles à damier noir et blanc
qui grimpent jusqu'au sommet du morne.
La route de la Traversée
Nous quittons Grande-Terre, l'aile Est de l'île papillon
un court passage à Pointe-à-Pitre
avant de traverser de part en part
Basse-Terre, l'aile Ouest de l'île papillon
la partie montagneuse, volcanique.
Nous flânons dans le Parc National de Guadeloupe :
de la mangrove à la forêt dense en quelques instants !
Le Parc des Orchidées à Pointe-Noire
Très vite, nous glissons déjà vers les rivages
de la Mer des Caraïbes...
Et là, à 220 mètres d'altitude,
sur la Côte Sous-le-Vent, entre mer et montagne,
nous posons nos bagages pour une semaine
dans le bungalow Thunbergia du Parc aux Orchidées...
http://www.parcauxorchidees.com/
dimanche 29 décembre 2013
Guadeloupe (1) : nord de la Grande-Terre
À la Plage du Souffleur (Port-Louis)
La Guadeloupe ?
Vous partez peu avant 16 heures de Paris,
vous arrivez vers 20 heures à Pointe-à-Pitre, 7 000 km plus loin
et vous vous baignez le lendemain matin
dans les eaux à 27°C de la Mer des Caraïbes !
L'île papillon (bien regarder la carte !)
Nous commençons notre découverte de l'île papillon
par le nord de la Grande-Terre
la région la plus authentique de Guadeloupe
zone rurale de pâturages et de champs de canne à sucre,
assez plate mais d'une beauté sauvage
qui peut rappeler certains paysages de Bretagne...
Voir la côte ci-dessous ! Étonnant, non !
La Trace des Falaises
De la Pointe de la Grande Vigie à la Pointe Petit Nègre
la côte balayée par les alizés
offre des sites naturels étonnants :
Porte d'Enfer, Trou à Man Coco, Trou du Souffleur...
La Porte d'Enfer ! Un p'tit coin de paradis
où l'on peut barboter au retour de la randonnée...
mardi 24 décembre 2013
lundi 23 décembre 2013
Bangkok (2) : quelques mois plus tard !
Aux fidèles : oui, il y a bien eu un Bangkok (1) en… janvier !
Aussi, près d'un an plus tard, voici Bangkok (2) !
Car nous avons visité la Cité des Anges en deux temps !
Et lors de ce second séjour, nous avons aimé :
Le Wat Phra Kaeo et le Grand Palais
Voici Malou, dans la cour du Grand Palais,
avec des lycéennes qui viennent de nous interviewer…
Chinatown
Se perdre dans le quartier chinois
marcher, beaucoup marcher, aller et venir
se restaurer au Hua Seng Hong
au 371 de la rue Thanon Yaowarat
flâner sur les trottoirs et assister aux scènes
de massage du visage avec des fils…
La maison de Jim Thompson
Dans un magnifique jardin luxuriant (quartier Siam Square)
à deux pas des boulevards bruyants (près du National Stadium)
une des dernières maisons thaïes en teck…
Maisons sur pilotis adossés à un klong (voir ci-dessous)…
Les intérieurs sont un vrai émerveillement…
Jim Thompson était venu à Bangkok en 1946 relancer l'industrie de la soie. Il y fit fortune avant de disparaître mystérieusement en Malaisie en 1967…
Les Khlong
Loin des gratte-ciel, très loin de la circulation dense,
encore autre chose que le métro fluvial sur le Chao Phraya,
c'est un autre visage de la capitale tentaculaire
que l'on découvre à l'est et à ouest de Bangkok…
Ces canaux s'infiltrent dans la vie locale : à vive allure on file
au milieu des massifs de bambous, de bouquets de bananiers,
de maisons sur pilotis, de vieilles baraques aux toits de tôle,
de villas coquettes, de petits commerces flottants…
Le Wat Arun depuis la terrasse de l'Amorosa
Il nous avait déjà séduits lors de notre premier séjour…
Impossible de quitter la Cité des Anges
sans aller à nouveau, saluer au couchant
le Temple de l'Aube, le Wat Arun
en hommage à Aruna, la déesse de l'Aurore en Inde…
Le lendemain, nous quittions Bangkok…
dimanche 22 décembre 2013
Jeannette et Michel à Saint-Seurin-de-Palenne
Deux magnifiques sourires…
Jeannette et Michel, les deux sourires que nous garderons
de notre court passage à Saint-Seurin-de-Palenne…
Dès notre arrivée, ils nous ont accueillis
et ouvert la porte de leur maison
dans la rue des Jardins Fleuris…
Il faut dire que Jeannette est la reine des fleurs
toujours pleine d'idées pour le décor de son beau jardin…
De l'atelier au jardin…
Souvent, quand je voyais la porte de son atelier ouvert
j'allais à la rencontre de Michel…
Un vrai bonheur de le voir ajuster, souder, les pièces
d'un puzzle de bois ou de fer imaginé, dessiné
puis construit en maquette avec patience…
Le voici avec son mini tracteur en train de labourer notre potager
petits pois, haricots, tomates, courgettes, aubergines tout l'été !
Joie et partages…
D'un été à l'autre — un an seulement à Saint-Seurin —, nous
avons partagé avec ce couple généreux, des moments joyeux,
confié les clefs du Palais à Jeannette à chaque escapade,
compté sur Michel pour nous conduire à la gare
et venir nous accueillir de nuit au retour de Thaïlande…
sans parler des paniers de fruits, légumes, de fleurs…
Merci Jeannette et Michel, vous avez ensoleillé
notre court séjour au Palais de Palenne…
samedi 21 décembre 2013
Premiers et dernier hôtes du Palais
Les premiers visiteurs…
Des Ardennais de passage dans le sud/ouest
ils ont traversé l'estuaire de la Gironde…
Marie et Philippe, joyeux troubadours
conteuse et conteur près de Charleville-Mézières
ont été les premiers à venir jusqu'aux marches du Palais…
C'était l'été 2012 et nous dégustons un bon cognac…
Le dernier visiteur…
Nous l'avons accueilli à notre retour de Bretagne
sur le quai de la gare de Saintes…
Adrien est venu goûter l'été en Saintonge
quelques jours avant de commencer les cartons
et de préparer l'installation au Pavillon de la Gare…
Merci à tous nos visiteurs de passage
avec eux le Palais de Palenne a vécu de belles heures…
jeudi 19 décembre 2013
Bye bye la Bretagne. . .
Le Pays bigouden
Impossible de quitter la Bretagne
sans passer par le Pays bigouden…
Nous longeons la Baie d'Audierne
direction Saint Guénolé
la Pointe de la Torche…
Arrêt à Notre-Dame-de-Tronoën
avec son calvaire le plus ancien de Bretagne
isolé sur une butte, dans un paysage austère…
Côté mer, les les personnages du calvaire
rongés par les vents fréquents et salins
n'offrent que plus que des formes fantomatiques…
Le Pays de l'Odet
Dépasser la petite chapelle de Notre-Dame-de la Joie
saluer le phare d'Eckmühl à la Pointe de Penmach
doubler les ports de pêche du Guivinec, de Lesconil, de Loctudy
bouder Pont-l'Abbé pour arriver à Bénodet
où nous attendent Aline et Marc
dernière étape avant le retour au Palais de Palenne…
L'été nous accompagne depuis deux semaines
et ce jour-là, en naviguant sur l'Odet
avec Marc comme capitaine et Aline comme second
le bel été prend fin, soudain, dans un léger crachin breton…
Là où le peintre pose ses palettes
chantent toutes les couleurs
là où le peintre fait danser ses pinceaux
naissent toutes les notes du ruisseau
Là où le peintre s'envole sur la toile
murmurent tous nos baisers du jour
là où le peintre caresse la beauté
se dessinent tous nos souffles d'amour…
Le Pouldu
C'est ici, sur cette plage
face au phare de l'île de Groix
que j'ai senti la Bretagne pour la première fois…
Depuis, elle m'appelle régulièrement
et je vais la respirer souvent, très souvent…
Impossible de quitter la Bretagne
sans passer par le Pays bigouden…
Nous longeons la Baie d'Audierne
direction Saint Guénolé
la Pointe de la Torche…
Arrêt à Notre-Dame-de-Tronoën
avec son calvaire le plus ancien de Bretagne
isolé sur une butte, dans un paysage austère…
Côté mer, les les personnages du calvaire
rongés par les vents fréquents et salins
n'offrent que plus que des formes fantomatiques…
Le Pays de l'Odet
Dépasser la petite chapelle de Notre-Dame-de la Joie
saluer le phare d'Eckmühl à la Pointe de Penmach
doubler les ports de pêche du Guivinec, de Lesconil, de Loctudy
bouder Pont-l'Abbé pour arriver à Bénodet
où nous attendent Aline et Marc
dernière étape avant le retour au Palais de Palenne…
L'été nous accompagne depuis deux semaines
et ce jour-là, en naviguant sur l'Odet
avec Marc comme capitaine et Aline comme second
le bel été prend fin, soudain, dans un léger crachin breton…
Pont Aven
Là où le peintre pose ses palettes
chantent toutes les couleurs
là où le peintre fait danser ses pinceaux
naissent toutes les notes du ruisseau
Là où le peintre s'envole sur la toile
murmurent tous nos baisers du jour
là où le peintre caresse la beauté
se dessinent tous nos souffles d'amour…
Le Pouldu
C'est ici, sur cette plage
face au phare de l'île de Groix
que j'ai senti la Bretagne pour la première fois…
C'était l'été 68…
Depuis, elle m'appelle régulièrement
et je vais la respirer souvent, très souvent…
Nous y reviendrons bientôt…
mercredi 18 décembre 2013
La Pointe du Raz
Lumière méditerranéenne à la Pointe du Raz…
Bout du monde mythique dont les marins disaient :
« Secourez-moi, Grand Dieu, à la pointe du Raz,
mon vaisseau est si petit et la mer si grande ».
La météo évoque souvent des tempêtes
avec des vents à plus de 140 km/h…
Nous y voici sous un ciel d'azur
avec une luminosité provençale !
Et toujours ces tapis de bruyère sur le crâne des falaises…
Nous posons nos valises à Plogoff, au gîte de l'Ancienne Corderie
où nous prenons le petit déjeuner sous un parasol !
Au bout de cette fin de terre
d'énormes rochers au pied d'écume
protègent des flots souvent déchaînés
parfois, on les entend parler le soir :
« Eh là-haut, depuis combien de temps
brisons-nous l'onde au même lieu ?
toutes les pierres sont lessivées
seuls vos yeux restent émerveillés…
Pour qui faisons-nous sentinelle ?
pour de fugaces passagers ?
notre ruine est éternelle
elle garantit vos toits si légers…».
D'après Sully Prudhomme
Annette et Bernard sont des amoureux de cette terre
ils y viennent depuis des années
passer la fin de l'été à Audierne…
Ils envisagent de quitter la Dombes
pour venir s'installer d'ici quelques années
tout près d'ici, dans la baie de Douarnennez…
Ensemble, nous sommes allés trinquer au couchant
avec quelques verres de cidre breton bien dorés…
Regardez, avec ses reflets de tourbe, on dirait du whisky !
Et le couchant paresse, paresse
au creux de la baie des Trépassés…
l'île de Sein flotte et s'embrase
pour rêver d'or et de lumière
Rêver debout, portés par la mer d'Iroise
depuis la pointe du Van en feu
rêver de soleil enfoui sous l'océan
depuis Tévennec jusqu'au phare de la Vieille…
mardi 17 décembre 2013
Yannick Jaulin : Conteur , Conteur
LE spectacle vivant de cet automne !
Sur la scène du Gallia Théâtre de Saintes, il se cantonne au minimum avec une chaise et sa pomme ! Ravissement pendant près de 2 heures !
Conteur ? Conteur, le titre du spectacle, nous rappelle qu'il pratique, lui aussi, un des plus vieux métiers du monde… Et de faire un retour aux sources, comme on dit…
Conteur n'est pas un métier d'avenir ? « Un chemin de lumière dans le chaos du monde ? » Comment conter à l'ère des images omniprésentes ? Yannick Jaulin s'interroge tout en nous livrant un arsenal d'histoires. Certaines sentent le Pougne Hérisson, ce village des Deux-Sèvres découvert en 1986 et devenu son jardin d'histoires et un festival : Le Nombril du monde !
« J'ai en besace des histoires collectées pendant des années. Elles éclairent mon état. Elles sont ma boîte à outils et cette boîte s'ouvre pour ce hors temps partagé sur la scène… ».
Sur la scène du Gallia Théâtre de Saintes, il se cantonne au minimum avec une chaise et sa pomme ! Ravissement pendant près de 2 heures !
Conteur ? Conteur, le titre du spectacle, nous rappelle qu'il pratique, lui aussi, un des plus vieux métiers du monde… Et de faire un retour aux sources, comme on dit…
Conteur n'est pas un métier d'avenir ? « Un chemin de lumière dans le chaos du monde ? » Comment conter à l'ère des images omniprésentes ? Yannick Jaulin s'interroge tout en nous livrant un arsenal d'histoires. Certaines sentent le Pougne Hérisson, ce village des Deux-Sèvres découvert en 1986 et devenu son jardin d'histoires et un festival : Le Nombril du monde !
« J'ai en besace des histoires collectées pendant des années. Elles éclairent mon état. Elles sont ma boîte à outils et cette boîte s'ouvre pour ce hors temps partagé sur la scène… ».
D'après Libération du 11 décembre 2013
dimanche 15 décembre 2013
La presqu'île de Crozon
Et si on repartait en Bretagne ?
Voici plus de deux mois que notre installation
au Pavillon de la Gare est venue interrompre
notre découverte bretonne de cet été…
Après le Ménez-Hom, nous avons filé vers Crozon…
et sa presqu'île : magnifique promontoire de granit
où les coulées de bruyère se jettent dans les flots
comme ici entre Morgat et le Cap de la Chèvre…
Lever de soleil
La Joue splendide émerge des mousselines d'aubépine.— Ô charitable épanoui, manifesté par uniment ceci de rose, te serai-je, au cours de ta ronde quotidienne, te serai-je, par mon faire indigne ou par mon faire sage, te serai-je une caresse ou te serai-je le soufflet, soleil, et t'attarderas-tu devant mon signe ami de Josué charmant ou bien, Judas farouche, acculerai-je t apudeur derrière les immenses nénuphars du ciel jusqu'à l'heure de saigner sur les coquilles exileuses de la mer ?
La Joue splendide émerge des mousselines d'aubépine.
Saint-Pol-Roux (1861-1940)
Poète installé près de Camaret en 1898 jusqu'à sa mort.
Les Tas de Pois à la pointe de Pen-Hir
Comme trois points de suspension
posés sur des flots au raz de l'horizon
comme une aventure, une invitation
à tout abandonner, à devenir poisson
Comme trois points de suspension
détachés des rochers blancs de la raison
nos regards glissent, glissent, s'en vont, s'en vont, s'en vont…
jeanPaul
jeudi 12 décembre 2013
Lumière de décembre à la Bonne Anse
Depuis la forêt de la Coubre
Entre les parcs à huîtres de Mornac-sur-Seudre
au nord du zoo de La Palmyre
la forêt s'offre à nos pas ce matin de décembre…
L'allée fleurie de feuilles mordorées
cueille nos souffles légers en silence…
Tels deux lutins échappés des marais voisins
nous allons vers l'horizon embusqué derrière les pins…
S'ouvre alors, à nos regards reposés et recueillis
l'éclat de la Bonne Anse, à l'abri de la Pointe de la Coubre
espace sauvage, une Camargue modèle réduit,
vaste terrain de jeu tranquille pour volatiles
indifférents à notre rustique pique-nique…
La pureté de la lumière nous envahit avec douceur
et nous invite à poursuivre dans les dunes ébouriffées
parcelle de désert offerte aux vagues échevelées…
Avec son nez rouge, le phare de la Coubre veille
sur la Côte Sauvage jusqu'à la Pointe Espagnole
la lumière blanche semble s'éterniser
comme un pied de nez aux jours les plus courts…
Nous restons là, immobiles, plantés
face au large éblouissant d'infini
sans retour, en exil de nous-mêmes…
jeanPaul
dimanche 8 décembre 2013
Des mets et des mots !
Ah les gnocchi de Malou !
Je crois que la dernière fois que nos palais avaient dégusté cette
spécialité maison remonte à fin juillet 2012 au chalet de Mayotte,
quelques jours avant de quitter le confetti pour l'hexagone…
Pas le moindre petit gnocchi dans l'assiette au Palais de Palenne !
Cette semaine de décembre, Malou a réenchanté nos palais
avec ses délicieux bonbons enfarinés et enrobés de sauce
tomate, sauce maison bien sûr !
Je crois que la dernière fois que nos palais avaient dégusté cette
spécialité maison remonte à fin juillet 2012 au chalet de Mayotte,
quelques jours avant de quitter le confetti pour l'hexagone…
Pas le moindre petit gnocchi dans l'assiette au Palais de Palenne !
Cette semaine de décembre, Malou a réenchanté nos palais
avec ses délicieux bonbons enfarinés et enrobés de sauce
tomate, sauce maison bien sûr !
Voir ci-dessous la suite des gnocchi en mots…
Vous souvenez-vous du risotto aux petits pois (page du 29 juin) ?
Eh bien voici pour l'hiver le risotto au potiron, recette tirée toujours du même livre : Préludes, fougasses et variations de Philippe Beaussant (Actes Sud).
Risotto au potiron
500 g de potiron (pour 4 personnes)
400 g de riz (rond de préférence)
1 oignon blanc et 1 gousse d'ail
3 feuilles de sauge et bouillon de volaille ou de veau
huile d'olive et beurre , sel, poivre, parmesan râpé
Mettre l'oignon haché et le potiron coupé en tout petits cubes dans l'huile d'olive et laisser 5/6 minutes à feu vif en remuant (l'oignon blondit et le potiron caramélise). Ajouter l'ail haché menu et les feuilles de sauge. Verser le riz puis le bouillon bouillant et laisser cuire 15 mn en rajoutant du bouillon si nécessaire, puis tourner, sortir du feu, laisser gonfler sous le
couvercle, vérifier le sel, ajouter un peu de parmesan, tourner…
huile d'olive et beurre , sel, poivre, parmesan râpé
couvercle, vérifier le sel, ajouter un peu de parmesan, tourner…
Déguster ce risotto délicieux, doux comme la voix d'Eurydice dans l'Orfeo.
Des mets et des mots ! En effet, samedi soir, (à Usseau dans les Deux-Sèvres), nous avons rejoint un groupe de gourmets de petits plats maison, de contes et autres lectures.
Voici un extrait de Manger (Yellow Now, 1980) lu en apéritif :
(…) quand j'étais tout petit, à 5 ans, je quittais l'Italie avec ma mère pour aller vivre à Smyrne en Turquie. Là, toutes les vieilles dames me tapotaient la joue en disant Oh il bello bambino, qu'est-ce qu'il aimerait manger ce petit ? Et moi, toujours je répétais : des gnocchi des gnocchi. Un beau jour, toutes mes tantes se sont réunies pour faire des gnocchi. Branle-bas de combat toute la journée… Enfin, très tard, les gnocchi étaient prêts : tout le monde autour de la table debout, moi au bout avec mes gnocchi. J'en mangeais un, deux… puis j'éclatais en sanglots. Je n'aimais pas ça, je n'en voulais plus…
Des mets et des mots ! En effet, samedi soir, (à Usseau dans les Deux-Sèvres), nous avons rejoint un groupe de gourmets de petits plats maison, de contes et autres lectures.
Voici un extrait de Manger (Yellow Now, 1980) lu en apéritif :
(…) quand j'étais tout petit, à 5 ans, je quittais l'Italie avec ma mère pour aller vivre à Smyrne en Turquie. Là, toutes les vieilles dames me tapotaient la joue en disant Oh il bello bambino, qu'est-ce qu'il aimerait manger ce petit ? Et moi, toujours je répétais : des gnocchi des gnocchi. Un beau jour, toutes mes tantes se sont réunies pour faire des gnocchi. Branle-bas de combat toute la journée… Enfin, très tard, les gnocchi étaient prêts : tout le monde autour de la table debout, moi au bout avec mes gnocchi. J'en mangeais un, deux… puis j'éclatais en sanglots. Je n'aimais pas ça, je n'en voulais plus…
À propos de la bouffe (texte de Ben)
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