Lumière méditerranéenne à la Pointe du Raz…
Bout du monde mythique dont les marins disaient :
« Secourez-moi, Grand Dieu, à la pointe du Raz,
mon vaisseau est si petit et la mer si grande ».
La météo évoque souvent des tempêtes
avec des vents à plus de 140 km/h…
Nous y voici sous un ciel d'azur
avec une luminosité provençale !
Et toujours ces tapis de bruyère sur le crâne des falaises…
Nous posons nos valises à Plogoff, au gîte de l'Ancienne Corderie
où nous prenons le petit déjeuner sous un parasol !
Au bout de cette fin de terre
d'énormes rochers au pied d'écume
protègent des flots souvent déchaînés
parfois, on les entend parler le soir :
« Eh là-haut, depuis combien de temps
brisons-nous l'onde au même lieu ?
toutes les pierres sont lessivées
seuls vos yeux restent émerveillés…
Pour qui faisons-nous sentinelle ?
pour de fugaces passagers ?
notre ruine est éternelle
elle garantit vos toits si légers…».
D'après Sully Prudhomme
Annette et Bernard sont des amoureux de cette terre
ils y viennent depuis des années
passer la fin de l'été à Audierne…
Ils envisagent de quitter la Dombes
pour venir s'installer d'ici quelques années
tout près d'ici, dans la baie de Douarnennez…
Ensemble, nous sommes allés trinquer au couchant
avec quelques verres de cidre breton bien dorés…
Regardez, avec ses reflets de tourbe, on dirait du whisky !
Et le couchant paresse, paresse
au creux de la baie des Trépassés…
l'île de Sein flotte et s'embrase
pour rêver d'or et de lumière
Rêver debout, portés par la mer d'Iroise
depuis la pointe du Van en feu
rêver de soleil enfoui sous l'océan
depuis Tévennec jusqu'au phare de la Vieille…
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