À Oléron, nous reviendrons ! Avions-nous dit, à Pâques dernier à notre retour — voir Pâques à Oléron (1) du 10 avril 2015—.
Eh bien nous y revenons ! Nous y arrivons dès le vendredi soir. Nous posons nos vélos et autres minces bagages Aux Sarments, chez Rosa et Fred Coulon, au milieu des vignes, tout près de Saint-Pierre d'Oléron.
Dès le lendemain, après l'excellent petit déjeuner, nous enfourchons nos bicyclettes et partons sur les pistes cyclables, là, à deux pas de la chambre mauve.
Cap vers le nord ! La Fromagerie, Saint-Georges-d'Oléron, deux crêpes et une bolée de cidre à la crêperie du Douhet qui sort de son hivernage, La Brée les Bains, Saint-Denis d'Oléron et… nous voici sur la grève au pied du phare de Chassiron (photo 1).
Les bernaches déjeunent sur la grève avant de siester sur la lande (photo 2).
Alors que le vent nous poussait à l'aller, nous devons pédaler dur au retour le long de la côte sauvage… Le soir, nous passons un moment chaleureux près de la cheminée à De l'Île aux Papilles (une cuisine 100% maison, produits locaux & de saison) chez Sarah et Sébastien, un restaurant tout jeune et fort agréable, avec un délicieux vin de l'île.
Ciel gris et bas le dimanche de Pâques ! Cap à l'est, et à la sortie de Saint-Pierre, à La Boirie, charmant hameau, halte au pied d'un Ceanothus arboreus « Trewinthen Blue » (photo 3).
Nous voici dans le Marais de l'Éguille (photo 4), notre horizon préféré… Là, nous serpentons dans un univers exceptionnel puis descendons de notre petite reine : écouter le vent dans les roseaux, suivre l'envol d'un échassier, la course des nuages papillons, tout en croquant une pomme devant l'atelier d'un peintre…
http://www.saint-pierre-oleron-tourisme.fr/eguille.php
Poursuivre jusqu'au pont de la Perrotine avant Boyardville, rouler à l'abri dans la forêt des Saumonards avant d'affronter à nouveau le vent en direction de l'ouest, par Sauzelle (photo 5).
Le
silence
T’as
remarqué, une feuille tombe pour toi !
Le
silence est comme une fée qui t’ouvre la fenêtre.
Vois-tu,
l’ombre se pose tel un tapis à tes pieds !
Le pays
se décore, les clochers,
les
nuages, les chiens blancs à l’horizon,
il
faudrait que tu sois aveugle
pour
n’être pas saisi d’un feu intérieur léger
et doux :
de l’enthousiasme.
T’as
remarqué, une feuille tombe pour toi
et
t’accorde la pomme de l’arbre à l’automne.
Johannes Khün
À qui appartient ce long cortège de nuages blancs ?