Cinq semaines à déambuler...
Hanoï, Halong, Hué, Hoï An...
Saïgon, Mékong, Phnom Penh, Battambang...
Angkor, Bangkok, Ayutthaya... Et maintenant ?
Sukhothai ? Chiang Mai ? Phimai ? Khao Yai ? Nong Khai ?
Vientiane ? Luang Prabang ?
Cinq semaines où chaque matin le cap s'imposait : découvrir, sentir, regarder, écouter les scènes de rue des villes, les temples, les ruines... Cinq semaines à se gorger comme une éponge, tels deux enfants assoiffés...
Une semaine de réflexion...
Et là, à Ayutthaya... plus le désir de fouler à nouveau le bitume des villes, assez du tintamarre des motos, assez de se cogner aux pages du Routard à la recherche du "bon resto"...
Est-ce l'appel du lagon de Mayotte, des îles de l'Océan Indien : Rodrigues, Maurice, Les Seychelles... ?
Mais ce matin là, au petit déjeuner à Ayutthaya, nous avons dit STOP !!! Stop aux départs matutinaux à la recherche du wat "à voir absolument", du vieux marché "pittoresque", du palais "incontournable"...
Deux semaines sur une île de la Mer d'Andaman...
"Two tickets to Ranong, please !" Avons-nous murmuré dans la minuscule agence de voyage d'Ayutthaya... Ce jour-là, nous avons décidé de mettre le cap sur les îles du Sud, vers Kho Phayam, l'île souvent évoquée par Marie-Annick et Yvan, les baroudeurs cévenols...
Dix heures de bus de nuit entre Bangkok et Ranong, trois heures au petit jour sur l'embarcadère puis deux heures sur un rafiot avant d'accoster à Kho Phayam ! Ici, rien dans le Routard : pas de musée, pas de palais, pas d'histoire... Trois pistes cimentées, une forêt tropicale et des bungalows cachés parmi les filaos et les anacardiers : ici, il pleut des noix de cajou... (à suivre).
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