En Bretagne (anniversaire 3)

Trois anniversaires ont rythmé ce très bel été !

Celui de Philippe dans les Ardennes tout début juillet,

puis celui de Viviane dans la Drôme fin juillet

et enfin celui de Martin fin août en Bretagne Sud !

Merci les Amis, nous avons vécu de très belles joies !

C'est dans la salle de La Vigne à Mesquer, entre sel et mer,

à deux pas du petit port adorable de Kercabellec,

tout près des anciens marais salants du bassin du Mès,

que Martin & Martine ont convié famille et amis.

Un des moments forts de cette fête : la lecture d'une lettre de

Alice (fille de Martin, grande voyageuse et absente ce jour-là) 

lue par Éric (fils de Martin). En voici quelques extraits :

«  Papa,

Que dire de toi, par quoi commencer ? Quelqu'un qui te connaît depuis bien longtemps déjà, me disait il y a peu que tu es une sorte d'extra-terrestre. Bon début. Il y a de ça, en effet.

Je me demande quelle est la planète où les habitants passent leur vie dans les arbres, dressent des corbeaux à l'aide de vaporisateurs, partent en courant avec un casque de moto sur la tête sans le véhicule en question, ou emportent des quantités astronomiques de boîte de conserve factices pour un rallye dans le désert.

(…) d'aussi loin que je me souvienne je te revois rapporter des objets, des images et des saveurs venus de pays où il ne pleut pas, comme le dit quelqu'un que j'aime beaucoup. Je pense que très vite est né en moi ce besoin impérieux d'aller voir ce qui se tramait en dehors de nos frontières, probablement désireuse de faire comme mon père, ce super aventurier pas toujours à la maison car occupé à sillonner les sept mers, genre de héros à la carrure internationale largement capable de damer le pion à Indiana Jones, y compris côte charisme. Et que celui qui trouve à y redire vienne me voir, qu'on s'explique.

 Bref, je te dois une dose de tendresse et de patience à toute épreuve, un nombre incalculable de souvenirs extraordinaires, dans des circonstances parfois très ordinaires, où tu m'apprenais à apprécier les petits riens qui font les journées belles, à contempler sans le perturber notre monde et chacune de ses créatures, même les plus insignifiantes au premier regard.

Ce regard différent que tu portes sur chaque chose est probablement la source de ton talent ; je fais ce que je peux pour marcher dans tes traces (…)

Merci pour tout ça… Quelle chance j'ai de t'avoir. (…) ».