Deux classiques du mélodrame hollywoodien pour cette soirée cinéma :
— Lettre d'une inconnue : Max Ophüls a adapté en 1948 (pour son deuxième film tourné aux E-U) cette nouvelle de Stefan Zweig parue en 1922.
L'histoire se passe à Vienne au début du siècle dernier. Stefan Brand, pianiste de renommée mondiale, n'est plus un sémillant jeune homme mais un adulte aux tempes grises, un homme usé par la vie et désenchanté…
La veille d'un duel qui peut lui être fatal, il reçoit une longue lettre… Il ne se souvient plus de cette Lisa Berndle, l'auteur de cette lettre tragique : je ne suis peut-être plus de ce monde à l'heure où vous lisez ces mots… Une de ses nombreuses conquêtes disparues avec son passé. Il a oublié cette femme à qui il avait promis de revenir dans deux semaines sur un quai de gare après sa tournée… Alors que John, son fidèle domestique, lui se souvient très bien de cette femme amoureuse dont la délicatesse et la mélancolie glissent lentement, inévitablement vers le sublime…
Merci Monsieur Ophüls de ce petit bijou restauré et ressorti le 19 février 2014…
— Une femme cherche son destin (Now, Voyager) : Irving Rapper réalise en 1942 un mélodrame parfait avec une Bette Davis éblouissante… À voir et à revoir
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