Miroir
de Charente…
L’eau, jusqu’à là dormante
Précipite son cours,
Et répand ses effluves
En un parfum violent
Qui arrive par vagues.
L’eau, dans tous ses remous
Épanche sous le pont
Ses tous
derniers relents,
Expurge
de son flot
Cette
odeur de vase
Et déferle
mordante
Dans les
berges saumâtres.
L’eau
griffe les cailloux
Et gronde
tout alentour,
Elle
chante purifiée,
Palpite
comme un cœur.
Jean-Pierre Crétel