vendredi 10 octobre 2014

François Truffaut

Le cinéma : le prolongement de la jeunesse

Des Quatre cents coups (1959) à Vivement dimanche (1983), j'ai vu et revu toutes ses réalisations. En octobre 1984, à l'annonce de sa disparition, j'ai éprouvé le sentiment de perdre un frère, un jumeau, tant je me sentais proche de lui.

En 1987, j'ai lu le Plaisir des yeux, ses articles de la période des Cahiers du cinéma, où l'on découvre le penseur, le moraliste du cinéma dont le talent et la fécondité ne cessent d'être reconnus.

Dans sa biographie (de Serge Toubiana et Antoine de Baecque)   parue en 1996, j'ai relevé : « … il sait ce qu'il veut, il a de la volonté. Il deviendra un créateur. Il élaborera une œuvre. Il réussira. D'autre part, c'est un être bon avec un trésor de tendresse… ». Son œuvre fut le produit de son enfance, l'enfant de son enfance. Claude Chabrol y énonce une vérité toute simple : « La jeunesse de François était plus intéressante que celle des autres. Si j'avais raconté ma jeunesse, je n'aurais pas fait plus de deux films ! ».

« Je me classe dans cette famille de réalisateurs pour qui le cinéma est un prolongement de la jeunesse. »               
 in Truffaut par Truffaut (Chêne) 1985

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire