dimanche 31 mars 2013

Découverte des Terres oubliées


Une découverte printanière...

... à Murviel les Montpellier, au domaine des Terres oubliées.

kportal.montpellier-agglo.com/.../30-9474-domaine-des-terres-oublie... 

Aux portes de son domaine, Gilles nous a accueillis et offert une sacrée dégustation !

Après avoir goûté l'Atipik, son vin de "garage", nous avons savouré Le premier pas de Caudalie, une bonne partie de la soirée...

Nous voici le lendemain, avec Gislaine, Joëlle et Gilles au bord d'une de ses terres plantées en syrah, cinsault, carigan et cabernet suivant les règles de la viticulture biologique...

jeudi 21 mars 2013

Angkor (2) : Apsaras


Des nymphes célestes


Souvent, lors de nos déambulations

dans les régions marquées par la civilisation khmer,

au Cambodge et en Thaïlande,

les Apsaras nous ont accompagnés…

Qui sont ces Apsaras ?

Des nymphes célestes, d'une très grande beauté

sorties des flots du barattage de la mer de lait

— nectar d'immobilité de Kshirodadhî —

dans le Sanâtana Dharma (Hindouisme).

Vois ! Les palmiers divins, les érables d'argent,

Et les frais nymphéas sur l'eau vive nageant,

La vallée où pour plaire entrelaçant leurs danses

Tournent les Apsaras en rapides cadences,

Par la nue onduleuse et molle enveloppés,

S'éveillent, de rodée et de flammes trempés.

Pour franchir des sept cieux les larges intervalles,

Attelle au timon d'or les sept fauves cavales,

Secoue au vent des mers un reste de langueur,

Éclate et lève-toi dans toute ta vigueur !
Leconte De Lisle, Sûryâ, Poèmes antiques 
Le plus suave des parfums circule au sein des airs,

les chœurs des Apsaras dansent, les Dieux chantent,

et les Gandharvas font parler en sons mélodieux la vînâ.

dans l'instant même, à la voix de Bharadwâdja,

se présentèrent devant son jeune hôte toutes les rivières,

coulant sur une vase de lait caillé.

Au même temps, ornées de leurs divines parures,

affluèrent devant son hôte les chœurs des Apsaras,

nombreux essaims envoyés par le dieu des richesses,

femmes célestes au nombre de vingt mille,

pareilles à l'or des splendeurs et flexibles comme les fibres du lotus.

Extrait du Râmâyana

dimanche 17 mars 2013

Le printemps des poètes : en attendant son arrivée

Midi sonne

Sur le chemin
une femme poursuit son ombre
puis s'arrête dans la lumière

Alors que les arbres frileux
se hasardent à pointer leurs bourgeons

L'océan gronde par dessus les dunes
et le vent s'amuse dans les sommets

Midi sonne dans le lointain
l'heure du pique nique, à l'abri, approche
la campagne en secret se donne…


d'après un texte extrait de : Le livre du Vide médian de François Cheng

mardi 12 mars 2013

Chaud et froid !


Début mars, on se croit sortis des griffes de l'hiver…

Patricia et Olivier nous apportent un souffle tropical,
ils arrivent en direct de Mayotte…

Nous imaginions déjeuner sur l'herbe sur les tapis de crocus…

Il nous a fallu nous serrer autour de la table afin de déguster un jarret de veau aux légumes de saison : navets, panais, carottes, choux… arrosé d'un saint joseph…

Et nous réfugier au coin du feu du vaste palais…
C'est encore loin l'été ?

mardi 5 mars 2013

Quatre Lyonnais au Palais de Palenne



En direct de Lyon, ils sont arrivés…

Abigail, Philémon et Virginie ont bien atterri à La Rochelle aux jours derniers de février…

Les crocus et les jonquilles étaient tout de jaune vêtus  pour l'accueil devant le palais un peu frais…

Car l'hiver luttait pied à pied avec le printemps pourtant très impatient…

Heureusement, un soleil tonique illuminait chaque jour : allons au dehors chatouiller la campagne…

Allons, allons, sortons...

Allons au marché jusqu'à Saintes, le long des ruisseaux…

Allons saluer les coqs noirs du village, écouter les oiseaux…

Allons au-delà de Pons, de Gémozac dans les vignes de Cognac…

Allons, allons courir et gambader jusqu'au couchant…

Allons jouer au ballon, sur la balançoire décrocher les étoiles…

Allons attacher MamyLou la squaw au pied du figuier…

Allons les enfants et les grands, de chaque jour nous régaler…


Et si on allait voir l'océan ?

Et nous voici sur le sable…

Dans le vent, le vent frais du large, à la Grande Côte…

Tout près de Royan, face au phare de Cordouan…

Oh ! des coquillages, des galets, des méduses alanguies !

Et les joues, dans le vent, sont de plus en plus roses…

Et c'est si bon de courir sur l'immensité, entre ciel et océan…


Et c'est si bon de se retrouver autour de la cheminée…

De boire un chocolat chaud ou un peu de thé…

d'écouter MamyLou nous conter l'histoire de Namcoutiti…

des rivières aux grenouilles à la rivière au loup…

et partir, loin, très loin de la cheminée, pour l'île Maurice, …

où il fait beau toute l'année, oui toute l'année…

alors qu'il gèle, chaque nuit, tout autour du palais…

Puis, dans la nuit, Jean-Lou a surgi…

PaPa est là ! PaPa est là…

C'est la fête au petit déjeuner…

Et une nouvelle semaine commence…

On repart au marché, on joue au shoot ball !

On mange des pâtes, des légumes et du gâteau au chocolat…

On retourne à la mer, on court, on danse sur la plage…

Abigail a même mangé du sable ??? Eh ben c'est très bon ! Na !

vendredi 1 mars 2013

La cause humaine : agir pour la dignité de l’Homme et de la Femme

Jusqu'au bout, agir pour la dignité…

(…) Stéphane Hessel fut un homme lumineux jusqu'au bout. Comme Václav Havel qu'il aimait beaucoup, il voulait jusqu'au bout « contempler le miracle de l'être ».

Jusqu'au bout, agir pour la dignité de l'Homme et de la Femme. Jusqu'au bout, alors que ses forces le quittaient, il aura porté cette volonté d'agir ensemble pour la justice, pour la dignité de l'homme et de la femme dans ce qu'elle a de très concret et de très matériel.

Mais jusqu'au bout, il aura porté aussi ce qu'il y a d'immatériel, de léger, d'inaliénable en chacune et chacun de nous. (…) À nous maintenant de reprendre le flambeau. En gardant la même intransigeance sur le fond et la même humanité dans le dialogue.
Extrait de la lettre de Pierre Larrouturou

Peu de temps avant la mort de Stéphane Hessel, nous avons écouté à la radio, avec un vif intérêt, l'interview de Patrick Viveret au sujet de son ouvrage La cause humaine paru quelques mois auparavant et préfacé par Edgar Morin.

Il nous semble intéressant de faire le lien entre les injustices dénoncées par Stéphane Hessel et les pistes proposées par Patrick Viveret. Comme une suite concrète à son fameux Indignez-vous ! Une autre mondialisation est possible :

 « (…) il existe une autre approche de la mondialité centrée sur la conscience de cette communauté de destin qui lie l'humanité pour le pire mais aussi pour le meilleur (…) Alors, la seule cause qui vaille, la seule qui ne soit pas destructrice ou justificatrice de crimes, de domination, ou d'exploitation d'autres humains, c'est la cause de l'humanité, ce nouvel horizon de toute politique d'avenir digne de ce nom… »
Extrait de la quatrième de couverture