« Je n'aimerais pas qu'une rue ou un théâtre portent mon nom… »
ainsi parlait Patrice Chéreau quelques jours avant sa mort le 7 octobre 2013.
Je reviens aujourd'hui sur la disparition cet artiste exceptionnel (le 7 octobre nous avions la tête dans les cartons au portillon du Pavillon de la Gare).
J'ai connu l'immense bonheur d'être présent au Festival d'Avignon en 1988 — l'été Chéreau — des moments inoubliables :
— Hamlet de Shakespeare avec Gérard Desarthe, Robin Renucci, Marthe Keller, Pascal Greggory… dans la Cour d'Honneur du Palais des papes toute occupée par l'installation en strates de Richard Peduzzi…
— Dans la solitude des champs de coton (je découvrais les textes de Bernard-Marie Koltès) avec Laurent Malet et Patrice Chéreau (photo) en dealer lamentable et magnifique dans un espace bi-frontal, comme sur un ring !
Pour ces moments de pure beauté, pour La chaire de l'orchidée, L'homme blessé, La Reine Margot, Ceux qui m'aiment prendront le train, Intimité…
Merci l'Artiste !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire