lundi 24 février 2014

Patrice Chéreau

Farouchement libre…

« Je n'aimerais pas qu'une rue ou un théâtre portent mon nom… »
ainsi parlait Patrice Chéreau quelques jours avant sa mort le 7 octobre 2013.

Je reviens aujourd'hui sur la disparition cet artiste exceptionnel (le 7 octobre nous avions la tête dans les cartons au portillon du Pavillon de la Gare).

J'ai connu l'immense bonheur d'être présent au Festival d'Avignon en 1988 — l'été Chéreau — des moments inoubliables :

Hamlet de Shakespeare avec Gérard Desarthe, Robin Renucci, Marthe Keller, Pascal Greggory… dans la Cour d'Honneur du Palais des papes toute occupée par l'installation en strates de Richard Peduzzi…

Dans la solitude des champs de coton (je découvrais les textes de Bernard-Marie Koltès) avec Laurent Malet et Patrice Chéreau (photo) en dealer lamentable et magnifique dans un espace bi-frontal, comme sur un ring ! 

Pour ces moments de pure beauté, pour La chaire de l'orchidée, L'homme blessé, La Reine Margot, Ceux qui m'aiment prendront le train, Intimité
Merci l'Artiste !

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